
Un des joueur le plus utilisé en début de saison, Virgile Bruni a grapillé du temps de jeu pour s’installer confortablement dans la troisième ligne varoise.
Interrogé par Var-matin, Bruni évoque son début de saison où il a beaucoup joué
« J’ai été un peu supris d’avoir autant de temps de jeu. Mais c’est dû au fait que Fernandez-Lobbe a disputé le Four-Nations avec l’Argentine. En tout cas, ça a été une belle opportunité pour moi. Maintenant qu’il est là, je vais bosser pour faire mes matches quand je serai appelé et on fera les comptes en fin de saison. J’ai essayé de m’envoyer au maximum et de sortie en sortie, j’ai gommé les erreurs que j’ai pu faire par manque d’expérience, comme les deux cartons jaunes pris lors des deux premières journées. Par la suite, j’ai rectifié ce trop plein d’envie, j’ai été plus efficace au plaquage et j’ai réussi à faire une force de mon profil aérien. Maintenant, c’est aux coachs de dire si je peux amener de la compétitivité à l’équipe »
Au départ Bruni faisait juste du rugby pour s’amuser avec ses potes pour finalement finir pro en puissant sa force mentale dans les propos de ces détracteurs
« A la base, j’ai fait du rugby pour m’amuser et être avec mes potes qui en faisaient avant moi. Être déterminé, c’est dans ma mentalité. Se surpasser pour prouver qu’on est quelqu’un me fait avancer. Tous les détracteurs, tous ceux qui pensaient que je n’arriverai pas à percer à haut niveau quand j’ai commencé à entrer au centre de formation puis m’entraîner avec les pros, m’ont servi de booster. Ça a été mon moteur. Dans la famille, on est têtu. Mon père est quelqu’un de très fier. Bruni, c’est mi-Italien mi-figatelli. Je sens que je viens du Sud, que j’ai le sang chaud. Ça m’a desservi à l’école car j’étais turbulent mais c’est peut-être aujourd’hui une force pour faire ce métier »
Virgile Bruni a un bel avenir devant lui !
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