Le RCT se paye le Midi Olympique dans une Lettre ouverte

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Voici le contenu du communiqué :

Dans son numéro du lundi 05 août dernier, le Midi Olympique a encore une fois fait la preuve de son manque de sérieux dans ce qui relève de sa mission première : le travail journalistique.

Il était ainsi écrit cette phrase à propos du RCT en page 6 de ce bihebdomadaire : « La participation des collectivités locales, qui s’élevait l’an passé à près de six millions d’euros ».

Des chiffres erronés qu’il était pourtant facile de vérifier. Il aurait simplement fallu ouvrir le code du sport pour y constater que les articles L 113-2 et R 113-1 fixent le plafond des subventions des collectivités liées aux Missions d’Intérêt Général à 2,3 millions d’euros et le plafond des prestations de service des collectivités à 1,6 millions d’euros pour un club de TOP 14.

Un calcul enfantin permet donc de comprendre que la participation totale de l’ensemble des collectivités peut donc s’élever au maximum à 3,9 millions d’euros TTC (3,6 millions HT) pour un club de TOP 14 ! En ce qui concerne le Rugby Club Toulonnais, ce plafond n’est d’ailleurs pas atteint et nous nous félicitons de la bonne entente entre le club et les collectivités. Après l’épisode du rachat imaginaire du club par un fonds du Golfe en mars dernier, le Midi Olympique prouve encore une fois le sérieux de ses investigations…

Ainsi, le Rugby Club Toulonnais adresse une lettre ouverte au Midi Olympique :

« Nous ne tenons plus spécialement à ce que de l’espace journalistique soit consacré à notre club dans le Midi Olympique ni dans son support Internet Rugbyrama. Nous estimons que le Midi Olympique défend des valeurs rétrogrades et obsolètes.

Vous savez user et abuser de notre modèle économique pour vendre des espaces publicitaires à nos partenaires et gonfler vos ventes dans le Sud de la France ou ailleurs.

Vous dénigrez l’argent dans le rugby alors que vous n’hésitez pas à participer à toutes les réceptions champagne millésimé grand cru ou week-end en notes de frais et suites royales pour voir un match.

Le montant des subventions publiques ne fait pas l’objet de vos questions lorsque vous interviewez Thomas Savare, le président du Stade Français Paris (édition du 8 juillet 2013), qui peut jouir, et grand bien lui fasse, d’un stade à 200 millions d’euros.

Vous faites même preuve de malhonnêteté dans l’interview de Serge Blanco du 1er juillet dernier titrée « On va tous crever ». Il eut été bien de préciser que les problèmes de sponsoring et de partenariat que peut rencontrer le Biarritz Olympique sont surtout de la responsabilité de la société « Ovalie Communication » lancée par le groupe La Dépêche, propriétaire du Midi Olympique. Si Ovalie Communication, qui gère la régie partenariat et marketing du club basque, n’a pas rempli ses objectifs, ce n’est pas, comme vous cherchez à la faire croire, dû à une crise économique dans le rugby mais à l’incapacité de votre filiale à développer le chiffre d’affaire partenarial d’un club prestigieux comme Biarritz.

Enfin, pour vos prochaines enquêtes et interviews nous vous conseillons d’abord un passage par quelques écoles de journalisme dont vous trouverez la liste ci-dessous :

  • École supérieure de journalisme (ESJ).
  • Centre de formation des journalistes (CFJ).
  • Master de journalisme de Science Po Paris.
  • Institut pratique de journalisme (IPJ).
  • Centre universitaire d’enseignement du journalisme.
  • Master de journalisme du Celsa.
  • Institut français de presse (IFP).
  • École de journalisme de Toulouse (EJT)
  • Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA).
  • École publique de journalisme de Tours.
  • École de journalisme de Grenoble (EJDG).
  • École de journalisme et de communication de Marseille (EJCM).
  • IUT de Lannion. »

 

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