Blanco attaque Laporte

Blanco 201411

 

Serez-vous candidat au poste de président de la Fédération française en 2016 ?

« Pour l’heure, j’ai une mission : apporter quelque chose de différent au groupe France. Demain, je ne sais pas ce qui va se passer. Je pourrais vous dire : oui, je serai candidat à 200 %. Mais, au même titre qu’aujourd’hui, je vous dis que ce n’est pas mon souci principal. Mon souci principal, c’est d’être dans la continuité de ce qu’a voulu mettre en place le président Pierre Camou, qui essaie de mener des réformes, de faire évoluer le rugby. Contrairement à ce qui peut être dit. »

Jugez-vous les critiques déplacées ?

« Je pense que Pierre (Camou) est le plus libéral de tous les présidents qu’on a eus depuis des décennies même si, en 40 ans, je n’ai connu que Ferrasse et Lapasset. Un mec comme lui fait tout pour que la démocratie règne dans ce monde-là. Après, il ne faut pas se tromper de combat. Certains se déclarent (NDLR : Bernard Laporte) mais ils ne parlent que de rugby professionnel ! Les idées qui sortent ne concernent pas le rugby amateur… 400 000 licenciés, 8 000 clubs ! C’est ça le plus important. »

Mais quand Bernard Laporte juge que la Fédération n’est pas démocratique…

« Franchement, je crois que Bernard est un homme intelligent. Mais, aujourd’hui, quelle est sa vision, à part nous dire qu’il y en a marre des doublons ? En plus, on s’en fout des doublons ! C’est un problème de riches qui ne touche pas les équipes de bénévoles amoureux du rugby qui jouent le dimanche à 15 heures. Comment on les fait vivre ceux-là ? Peut-être faudrait-il plutôt qu’il s’attaque à la présidence de la Ligue. »

N’avez-vous pas peur de lui ?

« Mais en quoi devrais-je avoir peur de Bernard Laporte ? Il ne m’attend pas au coin de la porte avec un fusil. Je ne l’ai pas insulté. Il ne faut pas vouloir nous opposer. La problématique n’est pas là. »

Pourtant, il vous attaque…

« Il fait ce qu’il a envie de faire… (Il marque une pause.) Moi, j’ai des amis. Mais je ne les insulte pas. Je ne dis pas qu’une personne qui s’en va à Rio est à mettre au pilori (NDLR : Laporte avait critiqué le voyage au Brésil de Fabien Galthié, le manageur de Montpellier, pour les 80 ans de Serge Kampf, grand mécène du rugby français, en plein Top 14). Cette personne a un employeur. Si celui-ci juge qu’il est tout à fait normal qu’elle puisse partir à Rio, voilà. Pour qui se prend-il ? C’est, lui, le Bon Dieu ? Ce qu’il a fait est une insulte personnelle envers Serge Kampf qui est mon ami. Et, là, il s’est trompé. Dieu sait que s’il y a bien un gars qui ne doit pas l’insulter, c’est lui. Le rugby, ce n’est pas ça. »

 

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