Mourad Boudjellal: « Le salary cap, on ne le détourne pas mais on l’optimise »

Boudjellal

Le président du RCT, Mourad Boudjellal a fait du club une référence en Europe avec 3 titres d’affilés

Interrogé par Rugbyrama, Boudjellal revient sur le Salary Cap

[pull_quote_center]Le salary cap, on ne le détourne pas mais on l’optimise. Ce n’est pas interdit. Je donne ma parole d’honneur, si elle peut avoir une valeur, qu’il n’y a rien offshore ou de fait en cachette. L’interprétation, c’est l’intelligence de la lecture. Nous on interprète tout en étant à l’intérieur du cadre. On est plus que contrôlé par la DNACG. La seule chose qu’on nous reproche aujourd’hui, c’est un dépassement de 153 000 euros sur un règlement lié aux contrat Espoirs. En dessous de 50 000 euros ils ne sont pas comptabilisés dans le salary cap, et nous en avons trois à 51 000 euros. Nous, on a compté pour 3 000 euros mais la Ligue n’est pas de cet avis. Si on avait su, on aurait fait des contrats à 49 999 euros. Voilà ce que l’on nous reproche. Ce n’est vraiment pas grand chose.  Je suis pour la liberté. Quand des gens investissent des millions, c’est très bien pour le rugby, comme ceux qui construisent une économie autour de leur club. Chacun fait en fonction de la typologie de son projet. Si demain, un club veut mettre 100 millions sur son centre de formation et ses contrats c’est son problème. Le monde du rugby a changé. Aujourd’hui, on n’est plus axé sur la compétitivité et à savoir qui va finir premier ou deuxième. Le Top 14 est un show, un spectacle. Avant, le but était d’amener les gens au stade pour les pousser devant la télé. Désormais, c’est l’inverse, on fait des téléspectateurs des supporters. Et comment attire-t-on le public? Par le show, le spectacle et les grands noms. Il ne faut pas se tromper là-dessus[/pull_quote_center]

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