Le RCT décroche le nul à Paris, l’analyse de ParceQueToulon.com

Un début de match poussif mais efficace

Comme à son habitude le Stade Français a démarré le match tambour battant et a ainsi étouffé leur adversaire du jour. Mais leurs imprécisions dans les derniers gestes et des pénalités ont empêché les Stadistes de prendre l’ascendant sur Toulon.

Au contraire les Toulonnais se sont montrés froids et réalistes en scorant sur leur deux incursions dans le camp parisien par la botte de Wilkinson.

Wilkinson fait peur à tous les toulonnais

A la 24e minute tous les supporters toulonnais ont imaginé le pire. En effet le métronome Jonny Wilkinson ne se relevait pas après un choc au genou et à la cheville. Son partenaire Tillous-Borde lui tombant dessus alors que Jonny avait sa jambe en porte à faux.

Tout le monde imaginait le pire et la fin de saison voir de carrière du prodige anglais si souvent touché au genou. Heureusement Wilko ne devrait être absent que trois semaine (voir par ailleurs).

Cependant sa sortie jeta un froid et Matt Giteau pris l’ouverture sur le tas alors que Messina rentrait pour évoluer au centre.

Le RCT remis du temps à se remettre dans le bon chemin mais trouva les ressources pour passer devant au score juste avant la mi-temps et de mener 9-6 à la pause.

Une conquête catastrophique

 Le gros point noir de la soirée fut sans aucun doute la conquête face aux Parisiens. Une mêlée bousculée et sept lancés perdus en touche empêchaient les toulonnais de mettre la main sur le ballon pour enchainer les temps de jeu.

Constamment sous pression à cause de ces touches perdues et la très bonne entrée en jeu de Contepomi, le RCT recula jusqu’à craquer à la 49e minute sur un essai de l’inarrêtable Pascal Papé en forme internationale cette saison. Essai amené par une énorme percée de Paul Sackey qui raffuta deux trois toulonnais mais fut rattrapé in extremis devant la ligne par l’intenable Steffon Armitage.

De nouveaux lancers perdus ne permettaient pas au RCT de sortir la tête de l’eau jusqu’à la 72e ou Dupuy porta le score à 19-12. Le match semblait à ce moment là bien mal engagé pour le RCT

Un finish éblouissant porté par Giteau et Armitage

C’est alors que le Wallaby Matt Giteau a éclaboussé la pelouse de toute sa classe. Les parisiens au lieu de conserver le cuir rendaient beaucoup trop de ballons au pieds aux rouges et noirs.

Les franchissements et la vitesse d’exécution de Giteau ont énormément pesé sur le Stade Français qui avait de plus en plus de mal à contenir la furia toulonnaise. Les crochets de Giteau, les courses folles de Smith et les percussions des bulldozers Armitage et Bastareaud faisaient avancer le RCT qui échoua à plusieurs reprises à quelques mètres de la ligne.

Mais dans un suspense insoutenable et à la sirène Matt Giteau décala Armitage à l’aile grâce à une merveille de passe sautée. Le phénomène anglais Armitage se chargeant d’aller aplatir en résistant au retour de Sackey.

Giteau avait alors la lourde tâche de transformer l’essai depuis la ligne de touche. D’un sang froid incroyable l’Australien passa la transformation et arracha le nul et vit tous ces partenaires se jeter sur lui et le porter en héros au milieu du Stade de France !

Un nul au goût de victoire

Les saisons dernières le RCT n’aurait pas trouvé les ressources pour revenir après un début de match mal embarqué. Il a su se ressaisir après la sortie de Wilko et a continué à envoyer du jeu à tout va sous l’impulsion de Giteau.

La puissance apportée par Bastareaud et Armitage est des plus utile et seule la touche vient gâcher ce beau tableau.

Mais ne boudons pas notre plaisir, ce nul vaut une victoire et permet de laisser le Stade Français à distance. Si la touche se règle et devient régulière le futur s’annonce radieux pour le Rugby Club Toulonnais.

Le Top 3 ParceQueToulon.com:

1. Steffon Armitage

Intenable ! L’anglais s’est démultiplié aussi bien en défense avec de nombreux grattages et un sauvetage sur Sackey, qu’en attaque où ses percussions ont fait très mal aux parisiens. Une prestation XXL de la meilleure recrue du RCT qui a brillé pendant tout le match jusqu’à la 80e où il marqua l’essai égalisateur tant attendu. Plus la saison avance plus Armitage nous rappelle un certain George Smith, rien que ça…

2. Matt Giteau

Repositionné à l’ouverture après la sortie de Wilko à la 24e, le Wallaby a lui aussi brillé de mille feux. Grand attaquant Giteau a sans cesse déstabilisé la défense parisienne par ses crochets, sa vitesse d’exécution et ses courses tranchantes. Passeur décisif pour Armitage sur une superbe sautée, Giteau n’a ensuite pas tremblé pour passer la transformation et arracher le nul. Le RCT s’est peut être trouver un nouveau héros.

3. David Smith

Il est de retour ! Après un passage à vide suite à une fatigue certaine, l’ailier de feu du RCT est revenu en très grande forme. Les nombreux ballons de relance offerts par le SF lui ont permis d’exprimer tout son talent où ses courses et ses crochets endiablés ont enflammé le Satde de France. Un retour au tout premier plan pour notre virevoltant ailier.

 

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