Le RCT tombe à Mayol contre le Racing Métro, l’analyse de ParceQueToulon

Toulon commence l’année 2013 de la pire des manières en s’inclinant à Mayol contre le Racing Métro 92. La faute à une défense de fer et un engagement sans faille des Ciel et Blanc et il faut bien le dire, à un jeu très pauvre du RCT

 

 

Une première période physique et équilibrée

Dès le début du match, un sacré combat commence entre les deux équipes. Un match très engagé où les deux défenses bien en place se rendent coup pour coup. Les buteurs profitent des fautes adverses pour faire gonfler le score. Un combat très rude qui enverra Jonny Wilkinson dehors 10 min le temps de se faire poser deux points de suture suite à un choc avec Benjamin Fall.

Sans jamais réussir à franchir le rideau Francilien, hormis Bastareaud, le RCT va mener à la pause 9 à 6 grâce à la botte de Jonny Wilkinson. Mais la prestation de ce Racing là (comme souvent à Mayol) laisse envisager le pire.

 

La lourde absence du Roi Botha dans les rucks

Si le RCT vacille face aux Racingmen, une absence se fait fortement remarquer dans ce match. En effet les Varois sont chahutés dans tous les rucks et encaissent de nombreux impacts. La « Bakkies dépendance » n’avait jamais été aussi forte. Et face à un Racing gaillard emmené par un Szarzewski des grands soirs, Toulon doute et s’expose au pire.

Le colosse sud africain manque au RCT et cela n’aura jamais été aussi flagrant. Son absence conjuguée à celle de Michalak font très très mal à Toulon.

 

Le Racing Métro plante un essai qui crucifie le RCT

Dès la reprise, le Racing Métro va glacer Mayol en plantant une banderille fatale qui aurait pu être largement évitée. A la 43e suite à une touche dans le camp Varois, les leurres fixent la défense du RCT, la balle atterrie dans les bras de Fabrice Estebanez qui se défait de 4 placages !

Une défense « laxiste » sur ce coup qui permet à Estebanez de servir Chavancy à hauteur qui s’écrase dans l’en-but pour porter le score à 9 à 13 avec la transformation de Wisniewski.

Dès lors, tout le monde se dit que ce match sera très compliqué à aller gagner. La défense du Racing continue d’être intraitable et les rucks sont toujours gagnés par les Franciliens ce qui ralentit considérablement à un jeu Varois assez pauvre. La botte de Wisniewski qui rajoute deux pénalités contre une seule de Wilkinson porte le score à 15 à 19 à la 77e minute et on se dit alors que la messe est dite.

Un dernier baroud d’honneur avec Matt Giteau à la mêlée n’y changera rien. Toulon pilonne le Racing Métro qui ne rompt pas. Sur une dernière et énième passe hasardeuse, le Racing peut pousser le ballon en touche et s’adjuger une victoire de haute volée face à des Toulonnais assommés.

Au passage nous en profitons pour exprimer notre regret quand à l’attitude des derniers spectateurs qui ont sifflé le tour d’honneur des Franciliens qui venaient de livrer une partie de haute volée et qui auraient mérité de la part d’un public friand de combat une toute autre réaction.

Le Racing Métro très solide et ultra pragmatique s’impose donc 19 à 15 à Mayol où le RCT n’avait plus chuté depuis 16 mois (Septembre 2011 contre Clermont).

 

Une défaite qui aura le don de faire redescendre le RCT de son piedéstal et qui pointe les lacunes Varoises quand manque à l’appel des joueurs cadres (Botha, Tillous-Borde et Michalak). Espérons que la HCup relance le RCT qui va devoir réagir après une prestation plus que morose.

 

Bonne semaine à nos guerriers, qui nous en sommes convaincu seront vite rebondir. N’oubliez pas de voter pour le Top 3 de ce match sur notre page Facebook !

 

Parce Que Toulon !

 

 

 

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