Beaucoup de personnalités du monde ovale se sont confiés sur la carrière immense de Sir Jonny, tous ne tarissent pas d’éloge au sujet du gentleman Anglais. Voici un ensemble des réactions que nous avons pu lire ces derniers jours :
Serge Blanco : « C’est toujours triste quand un joueur du calibre de Johnny Wilkinson arrête sa carrière. C’est un joueur exceptionnel d’abord dans l’efficacité, dans le talent et puis dans la longévité. Moi j’aurais bien aimé jouer avec lui. C’est un joueur qui a amené tout son savoir au RC Toulon et très sincèrement je crois que Toulon lui doit au moins une victoire dans leurs deux derniers matchs. »
Dan Carter : « La façon dont il a joué ces dernières années est incroyable, et le crédit lui en revient, vu d’où il revient. J’ai un immense respect pour lui et ce fut un grand honneur de le voir jouer et de jouer contre lui. Je lui souhaite le meilleur. »
James Haskell : « Tout ce qu’il a fait pour le rugby, l’exemple qu’il a été, le fait qu’il ait réussi à rester un grand joueur malgré tout ce qu’il a vécu… Il est l’équivalent de David Beckham. Il a mis le rugby sur la carte du monde. Il a gagné une Coupe du monde. Et il est tellement humble. »
Brian Moore : » Quel joueur, quel homme ! Bonne chance pour sa retraite. Une carrière exceptionnelle, comme l’homme qu’il est. »
Philippe Saint-André : « Sa résurrection correspond à celle du RC Toulon. C’était un ticket gagnant-gagnant. Jonny est un grand seigneur du rugby mondial. Dans les temps forts, il ne se trompe jamais. Je garde de lui le souvenir d’un grand joueur, très humble et respectueux. »
Carl Hayman : « C’est certainement le joueur qui s’investit le plus à l’entraînement. Il n’y a qu’à l’observer quotidiennement : il est toujours sur le terrain, il tape sans cesse et travaille très dur. Malgré son immense talent, c’est un coéquipier humble et modeste. Il n’a absolument pas la grosse tête. C’est un mec très bien. »
Sébastien Chabal : « Quand tu parles du joueur et de l’homme, tu n’as que de bons souvenirs. C’est un joueur qui s’est construit dans le travail, l’humilité et l’excellence, tout le monde le souligne. J’ai ce souvenir du joueur de rugby exceptionnel, mais généralement au rugby, ton entraîneur te dit quand tu vas jouer contre une équipe, on te dit toujours « va péter sur le 10 il ne plaque pas ». Jonny, il plaque, il est dur, c’est un bout de bois. Malgré son petit gabarit c’est un bout de bois. J’y suis allé quelque fois dessus, ça a dû lui piquer mais ça m’a piqué aussi. C’est un sérieux client. »
Vincent Moscato : « A ce poste d’ouvreur, c’est le plus grand. C’est un phénomène avec une gueule incroyable à la Robert Redford. C’est un type qui est capable, tout en étant introverti, de faire bander les foules, d’être médiatique dans son sport par sa qualité mais aussi par son aspect naturel, authentique. Il est obligé de continuer dans son sport. Il ne peut pas être un perfectionniste, être un drogué de ce sport et s’arrêter d’un seul coup. C’est impossible. Je suis sûr que ce serait insurmontable dans sa vie. »
Jean-Charles Orioli : « C’est émouvant pour tout le monde avec tout ce qu’il a apporté au club, à la ville et surtout à nous, les joueurs. Il y a un peu d’émotion. On va essayer de rendre sa fin de carrière aussi belle que possible et essayer de gagner quelque chose pour qu’il parte avec les honneurs. Il y a ceux qui auront joué avec Pelé, et ceux qui auront joué avec Jonny. »
Guy Novès : « Un homme assez exceptionnel. Moi je retiens d’abord ses qualités humaines. Grâce à Toulon, car l’un ne va pas sans l’autre, il a su se remettre en question et se refaire une santé pour compléter sa carrière exceptionnelle. Il est parti d’Angleterre où il ne faisait plus grand-chose, d’abord à cause de ses nombreuses blessures. Il a su se remobiliser avec ce défi proposé par Toulon puis ensuite s’adapter à ce jeu. Il doit beaucoup à Toulon mais Toulon lui doit aussi beaucoup. Moi, ce qui m’intéresse chez Wilkinson c’est ce qu’il représente en dehors du terrain: sa simplicité, sa remise en question perpétuelle. Il doit être un exemple pour la jeunesse actuelle. En le regardant faire, on s’aperçoit que même les plus grands continuent à travailler pour rester performants. Il représente cette capacité de travail inimaginable. Et lui, alors que depuis plusieurs années tout le monde dit que c’est le plus grand, il continue de travailler. Ce travail, son humilité, sa gentillesse et sa classe: voilà ce que je retiens de lui
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