Maxime Mermoz explique sa venue au RCT

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Dans un long interview donné un sports.fr s’est exprimé sur les raisons qui l’ont poussé à quitter la Catalogne pour le Var:

 

Maxime, pour quelles raisons avoir finalement choisi de rejoindre Toulon ?
Par rapport à mes objectifs personnels et sportifs, j’ai besoin d’être dans un environnement très compétitif rapidement. J’ai fait le choix de quitter l’Usap pour rejoindre le RCT dès l’an prochain, qui est aussi une équipe qui a eu des années difficiles, mais qui, je pense, peut répondre à mes ambitions, du fait de sa participation à la H-Cup, une compétition révélatrice du niveau international, et puis une équipe qui s’est donné les moyens d’être vraiment compétitive, on le voit aujourd’hui, avec un très grand entraîneur et un bel effectif.

Je pense que pour moi, Toulon, c’était le meilleur compromis pour rebondir sportivement dès l’an prochain. Parce que je ne recherche pas du confort, mais tout le temps des challenges. J’essaye juste d’aller au bout de mes convictions et de me donner les moyens de mes objectifs. Seul l’avenir me dira si j’ai raison ou pas.

Le discours de Bernard Laporte à Toulon vous a séduit ?
« Je ne l’ai jamais côtoyé. Nul n’est parfait, mais toute grande équipe a besoin d’un coach avec beaucoup de charisme, entier, qui possède des convictions et qui n’hésite pas à aller au bout de celles-ci. Lui est arrivé en cours de saison, vu le peu de temps dont il a disposé, j’ai l’impression qu’un travail plutôt positif a été accompli. Bien sûr, le discours du coach sera important, mais je ne suis pas là pour juger les gens, plutôt pour faire mon boulot »


Toulon est déjà bien pourvu au centre avec pour ne citer qu’eux Matt Giteau et Mathieu Bastareaud. Ça promet ?
« Quand on le voit comme ça, ce sont deux « gros » joueurs, talentueux. Mais j’ai l’impression que lorsqu’on prend dans le détail l’effectif de chaque club du Top 14, que ce soit le Stade Français, Clermont, le Racing, Toulouse, on retrouve au moins trois, quatre joueurs de niveau international, venus de tous les horizons ; il ne faut pas avoir peur de ça et au contraire s’en servir pour prendre de la confiance. Ce sont deux joueurs aux profils très différents, on parle beaucoup de complémentarité, j’espère que je saurai trouver ma place entre les deux.« 

Après Aimé-Giral, vous vous apprêtez à découvrir une autre ambiance de feu à Mayol, dont le public peut aussi être très dur avec ses propres joueurs…
« Pour tout dire, je n’y ai joué qu’une seule fois. C’est une grosse ambiance, c’est vrai ; quand tu es joueur de Toulon et que tu portes ce maillot, j’imagine que ça ne peut que te renforcer et te donner beaucoup d’envie avant les matches. Maintenant, si l’équipe n’est pas performante, ça me semble légitime que les gens manifestent leur mécontentement. »

Toulon est désormais aussi indissociable de son président tout aussi, sinon plus emblématique encore que son entraîneur ?
« J’ai moi aussi une soif de victoires et de plaisir à prendre sur le terrain ; Toulon ne s’en cache pas et affiche ses ambitions. Il y a ici une mentalité et un état d’esprit qui peuvent être en accord avec les miens. Après, on ne peut pas reprocher à quelqu’un d’avoir des ambitions. Et puis mon seul souci, il tient au terrain et j’y vais avec un état d’esprit positif avant tout. »


Et vous que pensez-vous de la venue de Mermoz ?



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