Wisniewski s’exprime sur RCT-RM92 pour ParceQueToulon.com

Jonathan Wisniewski qui évolue au Racing-Métro 92 depuis 2007 est devenu le fer de lance de l’attaque Francilienne.

Ses bonnes prestations lui ont valu en 2010, d’être appelé en équipe de France pour les test-matches de novembre (Fidji, Argentine, Australie). Malheureusement Jonathan avait dû déclarer forfait et n’a donc pas connu sa première sélection.

 

Voici ses réponses à nos questions:


Que penses-tu du parcours du Racing-Métro 92 ?

« On ne va pas dire que c’est un long fleuve tranquille. Cela a été un peu compliqué. On a eu du mal à trouver de la stabilité sportive surtout du fait de notre volonté d’avoir un jeu un peu plus ambitieux avec plus de mouvements et plus de déplacements du ballon. On s’est donc beaucoup exposé à vouloir entrer dans ce jeu et puis le fait de s’exposer fait qu’on a pris beaucoup de contres. On a perdu des matchs, souvent d’un point, par envie de trop jouer. C’est vrai qu’on a un peu péché par envie et par ambition, et malheureusement on a été puni lourdement. On se rend compte depuis trois matchs, depuis qu’on revient à des choses un peu plus simples, que finalement c’est ce qui marche le mieux.« 


Quelles sont les forces du RM92 ?

« Je pense que c’est la solidarité. La solidarité, la faculté, justement dans les moments durs, des joueurs à se retrouver pour qu’on puisse repartir ensemble. La force je pense qu’elle est là, elle est sur terrain, elle est entre les mecs, elle est dans la cohésion qu’il y a entre nous, la faculté qu’on a tous à se retrouver un peu en dehors du terrain. Voilà cette vraie force elle est la.« 



Toulon est venu s’imposer à Colombes cette saison, un sentiment de revanche anime-t-il votre groupe ?

« Non honnêtement il n’y a pas de revanche particulière parce qu’on était dans une dynamique différente de celle d’aujourd’hui. On était dans une dynamique où on venait de perdre à Bordeaux, perdre à Bayonne où on avait du mal, où on se cherchait au niveau de notre jeu, où on manquait de repères et où on manquait de cohésion. Alors que là, contrairement au match aller, on est sur une période où on joue pas très bien mais où on gagne, alors qu’avant on jouait un peu mieux et on gagnait pas donc la dynamique est différente. Je crois surtout qu’on va à Toulon plus pour se tester, voir où on en est après cette bonne série de victoires, plutôt que d’aller à Toulon pour dire « c’est la revanche ». Aujourd’hui, on a l’objectif d’être dans les six premiers et d’y rester et je crois que le test qui arrive ce week-end va nous permettre de savoir où on en est et de nous jauger grandeur nature. »


Selon toi, comment se déroulera le match RCT-RM92 ?

« Je pense que ce ne sera pas un match très spectaculaire. On sait que les Toulonnais ont un jeu, avec Wilkinson en 10, très pragmatique, avec beaucoup d’occupation du terrain et une défense qui monte vite. Ça va être eux de faire le jeu. C’est une équipe qui aime bien pousser au maximum l’adversaire à la faute, dans ses derniers retranchements, avec beaucoup d’intensité et d’agressivité dans son jeu. Je crois que ces caractéristiques font qu’on devrait avoir un match de rugby qui ne sera pas très ouvert, mais plutôt très engagé et sérieux.« 


A quelle place finira le RCT à la fin de la saison régulière à ton avis ?

« Le RCT vu sa dynamique a de bonnes chances de finir dans les quatre premiers. Après les deux premières places paraissent inaccessibles car Toulouse et Clermont sont deux équipes qui dominent largement le championnat depuis le début de saison. De plus la période de doublons, sans les internationaux, lors des 6 Nations, a été très bien négociée par ces deux clubs qui finiront aux deux premières places mais je pense que Toulon finira dans les quatre. »

 

Et le Racing-Métro 92 ?

« J’espère fortement que nous finirons dans les six premières places. Après, peu importe où on sera mais déjà être dans les six sera une belle chose. On le sait, nous l’avons vu depuis deux saisons, nous avons une équipe assez solide, assez sérieuse qui nous permet de voyager un peu partout. Notre équipe fera en sorte que ce ne soit pas nous qui aient la pression mais plutôt l’équipe qui nous recevra, si par bonheur nous sommes dans les six. »


Que penses-tu du stade Mayol ?

« Pour moi c’est le plus beau stade qu’il y ait. Parce qu’il est en centre ville, qu’il y règne une atmosphère particulière avec ses tribunes droites et fermées qui donne cette proximité avec le public. C’est un public qui aime son club et qui le soutient tout le temps. C’est un gros avantage pour l’équipe. Avoir gagné à Mayol la saison dernière reste pour moi un de mes meilleurs souvenirs rugbystiques. Gagner à Toulon face à cette équipe, c’est une fierté, c’est quelque chose qui m’a marqué. Les matchs à Mayol sont toujours de grands matchs à jouer. »


A quand le retour du nœud papillon pour une finale Toulon-Racing Metro 92 ?

« (Rires) Déjà quand on sera en finale. Mais après je crois qu’il ne faut pas mélanger les générations car c’était une autre génération avec un autre état d’esprit, d’autres hommes qui ont écrit leur histoire de cette façon et à nous d’écrire la nôtre d’une manière différente.« 

 

 

 

Nous remercions chaleureusement l’équipe communication du Racing-Métro 92 et Jonathan Wisniewski pour leur disponibilité et leur sympathie. Nous leur souhaitons un bon match ce week-end ainsi que le meilleur pour la suite de leur saison.

Vous pouvez retrouver l’actualité du Racing-Métro 92 sur leur site www.racing-metro92.com et sur le Twitter officiel du club  @RacingMetro92