Tout d’abord Boudjellal est revenu sur son côté énervant et le fait que le rugby soit très conservateur:
« Je n’assume pas forcément d’être un trublion mais je dis ce que je vois et ce qui m’énerve dans ce milieu. Je suis un Président énervant mais c’est aussi un monde énervant »
« On a l’impression que le rugby appartient à certaines personnes, qu’il y a un copyright. C’est un milieu et un système plein d’immobilisme et conservateur ce qui est néfaste pour ce sport magnifique. C’est un monde difficile à bouger. Il fallait une phrase choc pour faire bouger. Tous les entraîneurs se sont plains sans se faire entendre »
Avant de revenir sur le manque de développement et de budget de l’arbitrage ainsi que ses problèmes:
« L’arbitrage est obsolète dans le monde du rugby. Le match de samedi contre Bayonne rapporte 500 000 € et l’arbitre touche 0,085% de la recette «
« Dans le rugby si on dit que l’arbitre est mauvais cela sous entend qu’on dit qu’il est acheté mais c’est pas cela que je dis »
Ensuite le président du RCT est revenu sur son sentiment d’être un exclu et le « racisme » présent dans le monde du rugby:
« Chaque fois que mon nom est cité, il y a beaucoup de commentaires racistes, et la Ligue ne dit mot sur tout ça. J’ai le sentiment que je ne peux pas m’intégrer dans le monde du rugby actuel et qu’un jour on me dira dégage »
« En rugby on parle de quotas, d’étrangers mercenaires. Le JIFF nous oblige a renvoyer les étrangers chez eux »
« Je pense qu’il y a un public beauf dans le rugby qui est raciste »
Boudjellal a evoqué sa sanction et une possible radiation:
« Si je suis radié je quitte le rugby, je ne vais pas faire Poutine et Medvedev. Je n’ai pas fini ma mission au RCT mais si on me vire je vais pas m’accrocher »
Le président Toulonnais est également revenu sur des polémiques notamment celle à propos de sa présence sur le banc pendant les matchs:
« Qu’est ce qu’on en a foutre de l’endroit d’où un Président regarde un match »
Et d’évoquer un possible « favoritisme » de certains clubs dont d’anciens membres sont aujourd’hui ou sont passés à la Ligue:
« Si j’étais le président de la Ligue il y aurait un arbitrage pour Toulon et un calendrier pour Toulon »
Enfin Boudjellal termina sur le fait de ne pas appréhender son passage davnt la commission pour conclure son intervention:
« Je vais à la convocation sans peur, je suis habitué au goudron et aux plumes »
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