Frédéric Michalak a pensé à arrêter sa carrière

Michalak de retour à l'entrainement

 

Frédéric Michalak a été victime d’une nouvelle blessure à l’épaule en début de saison qui le rend indisponible pour 3-4 mois

 

 

Interrogé par La Provence à ce sujet, Michalak reconnait qu’il a eu envie de dire stop

« Après cette blessure, je me suis demandé pourquoi ? Ce soir-là, j’ai même eu envie d’arrêter. Je me suis dit : ‘À quoi bon ?’…  En pareille situation, tu te demandes s’il ne vaut pas mieux arrêter. Il y a un petit moment de dépression. Tu passes par une ou deux semaines difficiles. Moralement, ce fut dur à vivre. Tu es à l’hôpital, tout seul. Heureusement, j’avais ma famille et mon entourage auprès de moi. Mais bon, si tu es faible mentalement, tu laisses tomber pour de bon. Moi, au contraire, j’ai essayé de rapidement trouver des solutions. J’ai surtout cherché à savoir pourquoi ? En fait, sur l’action, c’est un raffut qui a conduit à ma blessure. Sur le coup, mon lombiceps s’est luxé ; mon sous scapulaire s’est arraché. En revanche, la butée, qui avait été fixée lors de ma première opération, n’a pas bougé, elle. Voilà, c’est comme ça. Depuis mes premières blessures, je dis souvent : ‘Mektoub’, ‘C’était écrit.’ Bref, il faut continuer à avancer. Après l’opération, il a fallu repartir. D’ailleurs, aujourd’hui, au bout d’un mois à peine de rééducation, je suis satisfait de mes sensations. »

 

 

Mais cette blessure récupère bien mieux que la précédente selon l’ouvreur

« C’est nettement mieux ; ça va beaucoup plus vite. Et puis, j’ai envie de revenir, d’être encore plus fort. Ça signifie que je suis toujours motivé (sourire). Juste après l’opération, je suis reparti au combat pour être à nouveau compétitif au plus haut niveau et au plus vite. En définitive, durant ma carrière, je me suis sans cesse nourri de ces périodes-là ou de défaites pour rebondir. Le fait d’être blessé ou de ne pas jouer a toujours été l’occasion de partir sur un nouveau challenge. Même après une victoire, il faut arriver à retrouver l’envie. Le haut niveau, c’est mental : il faut toujours puiser dans une source de motivation. Je m’y emploie d’autant plus que j’ai 32 ans et qu’il y a de gros objectifs à venir. »

 

 

 

Bon rétablissement Fred !

 

 

 

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