Lorenzetti: « Mourad n’est plus mon ami à partir du moment où il ne respecte pas les règles »

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Le président du Racing, Jacky Lorenzetti  évoque des relations tendues avec Boudjellal

 

 

Interrogé par Le Parisien , Lorenzetti espère que son équipe va prendre sa revanche

« A entendre les médias, c’est le prochain champion ! Ce match nous tient à cœur pour plusieurs raisons. D’abord c’est un peu vexant que l’adversaire ait déjà gagné dans l’esprit des gens avant d’entrer sur le terrain. Ensuite, les deux clubs ont des philosophies notoirement différentes. Enfin, la saison dernière les Toulonnais ont cassé nos rêves en nous éliminant en demi-finales. Nous sommes des frustrés. On se soigne, on n’est pas allé voir un psy, mais une victoire nous ferait du bien à l’âme. »

 

 

Puis Jacky Lorenzetti explique également ne plus être l’ami de Mourad Boudjellal à cause d’un supposé non-respect du Salary-Cap

« Aujourd’hui, les rapports entre les deux clubs, entre les staffs, les joueurs sont excellents. En revanche, la relation entre les deux présidents est mauvaise. Mourad n’est plus mon ami à partir du moment où il ne respecte pas les règles. On nous demande de gagner un 100 mètres alors que Toulon part avec 25 mètres d’avance. A mon avis, Toulon ne respecterait pas le salary cap. Je considère que dans le sport, on doit suivre les règles. Moi je le fais. Quand je suis sur le recrutement d’un joueur et que je suis limité à 100%, je ne peux pas mettre 125% comme le fait Mourad. On sait à combien se négocient les contrats et quand on additionne les salaires des joueurs, on arrive à 13 millions de leur côtés (le Salary-Cap est de 10 millions). J’attends que Mourad me réponde joueur par joueur. A partir du moment où il nous attaque, on ne va pas se laisser faire. C’est normal. Mais je ne me plains pas, je ne pleure pas. Place au sportif et au match. »

 

 

Pour conclure, il respecte le parcours de Toulon mais critique le grand nombre d’étrangers 

« Je respecte le résultat sportif et je dis bravo. Champion d’Europe l’an dernier, un doublée cette année, c’est exceptionnel, il n’y a rien à dire. Après, le rugby où l’on va retrouver 15 étrangers, ce n’est pas mon truc. Paradoxalement, Toulon est un bon club formateur. Regardez Fickou, Maestri… Mais il y a un bon besoin de vedettariat qui colle à la peau de cette ville du Sud exubérante. C’est une ville de fadas comme le disent les Toulonnais eux-mêmes. Ils ont besoin de briller, de feux d’artifice en permanence. Ça correspond à une structure mentale. Ils jouent par pulsion. »

 

 

Qu’en pensez-vous ?

 

 

 

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