Xavier Chiocci: « On est une bande de copains »

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Et cette saison beaucoup de jeunes Varois ce sont révélés comme le pilier Xavier Chiocci qui enchaine les matchs contrairement à la saison passée

 

 

Interrogé par L’Equipe, Chiocci ne pensait pas jouer autant

« C’est tout d’abord inespéré. À vingt-quatre ans, dans un club comme Toulon, je ne pensais pas jouer autant. En début de saison, j’avais pour principal objectif de travailler et de me donner à 100 % pour progresser. Je souhaitais jouer, comme tout compétiteur, mais si on m’avait dit que j’allais disputer autant de matches et jouer deux finales, je ne l’aurais jamais cru. C’est énorme. Maintenant, il faut finir le travail »

 

 

Propulsé numéro 1 après la blessure de Sheridan, Chiocci a eu une énorme responsabilité

« On ne m’a pas dit : “c’est ton tour”. Et, de mon côté, je ne me suis pas mis trop de pression. Je savais que j’allais avoir de grosses responsabilités, mais dans ma tête, tout était clair. Un grand pilier était blessé, je devais me battre pour essayer de me mettre à son niveau pour continuer à faire avancer l’équipe. C’était mon nouveau défi. Je n’ai pas gambergé. J’ai vécu ça assez sereinement »

 

 

Le jeune pilier est content de sa saison mais sait qu’il doit encore progresser

« Je suis content d’être où j’en suis. Mais j’ai conscience d’avoir encore beaucoup de travail. Je dois progresser dans de nombreux domaines, même si je me suis nettement amélioré au niveau du cardio et sur mes déplacements. Mais j’ai encore du boulot sur le secteur spécifique de la mêlée et des rucks. L’erreur à ne pas commettre, c’est d’uniquement travailler ses points faibles. Il ne faut surtout pas se reposer sur ses acquis. Bosser ses points forts est aussi important que travailler ses points faibles »

 

 

A ce sujet l’expérience des vieux briscards Hayman, Castro et Sheridan est primordiale

« C’est un vrai plus. Ils me parlent beaucoup. À la fin d’un match, ils viennent souvent me dire comment j’aurais dû me positionner sur telle ou telle mêlée. Avec des joueurs comme eux à mes côtés, j’apprends deux fois plus vite. Je ne ressens aucune distance par rapport à leur statut. Andrew (Sheridan), après sa blessure, a beaucoup discuté avec moi pour me mettre à l’aise. Je suis chanceux. C’est l’un des meilleurs piliers gauches de sa génération. Jacques Delmas m’aide également beaucoup en me donnant de nombreux conseils très techniques. C’est une chance. Je dois en profiter car je joue avec des mecs que j’admirais à la télé. Les Wilkinson, Hayman, Botha ou Giteau m’ont marqué quand j’étais plus jeune. J’essaye d’emmagasiner un maximum de conseils »

 

 

De nature timide, Chiocci s’est affirmé dans le vestiaire

« Je suis très timide. J’ai du mal à m’exprimer quand je ne connais pas les gens. Lors de mes premiers pas dans le groupe pro, j’étais sur la réserve. Mais je me suis débridé. Aujourd’hui, je me sens plus à l’aise. J’ai pris de l’assurance au sein du groupe, notamment grâce à mon temps de jeu. Je suis plus décontracté »

 

 

Un vestiaire qui fait la force du RCT !

« On est une bande de copains. Malgré les titres de champions du monde, j’ai l’impression que personne ne se prend au sérieux. On vit bien »

  

 

Xavier Chiocci représente l’avenir du club !

 

 

 

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