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Boudjellal: « Au soir de la défaite contre Grenoble, ça n’allait pas du tout »

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Boudjellal: « Au soir de la défaite contre Grenoble, ça n’allait pas du tout »

 

 Après un passage délicat à l’hiver, Toulon tourne à plein régime. Le groupe semble plus fort que jamais en cette fin de saison

 

 

Interrogé par Rugbyrama, Mourad Boudjellal évoque ce passage délicat où le RCT était au plus mal

« Au soir de la défaite contre Grenoble, ça n’allait pas bien, il y avait de grosses tensions. Bernard était parti, il avait claqué la porte, ça n’allait pas du tout. Si ce soir là, on m’avait dit que nous serions premiers du Top 14 à une journée de la fin, j’aurais crié au fou c’est clair. J’ai aussi douté quand j’ai vu les blessures, les unes après les autres et sur des joueurs-clés ! Sheridan, Bruno, Botha, Williams, ça n’arrêtait pas. Il en tombait un à chaque entraînement. On se demandait jusqu’où ça allait aller. C’est également une grosse frustration: on imagine une équipe et on ne peut jamais la voir jouer. J’ai douté, j’ai même revu les objectifs du club à la baisse. Le lendemain de la défaite à Mayol face à Grenoble, je suis venu à six heures du matin au bureau et j’ai refait tous mes budgets pour la saison suivante. J’ai enlevé tous les produits Coupe d’Europe et j’ai laissé les mêmes charges. Je me suis dit qu’il fallait avoir un budget sans la Coupe d’Europe et je ne pouvais pas dormir sans connaître l’étendue des dégâts. Je me disais, économiquement, est-ce que je serais capable de l’absorber, est-ce que je pourrais mettre ce qu’il manque ? C’était la première question. Je ne suis pas à plaindre, mais je ne suis pas milliardaire. Je ne suis pas le Groupe Fabre, Michelin, je ne suis pas Altrad, Lorenzetti ou Savare. J’étais quand même en train de voir si je n’allais pas devoir vendre mes biens… »

 

 

Boudjellal est content de ce renouveau et explique sa gestion des budgets

« Tout ça vous empêche de dormir. J’ai commencé à travailler tous les dimanches sur toutes les économies qu’il était possible de faire. Et ce week-end j’ai effacé tous ces budgets (rires) ! Non sans une certaine nostalgie, mais avec plaisir. C’est aussi ça la vie de président du RCT, contrairement à l’image qu’on peut avoir. Ce ne sont pas les gros cigares, c’est un projet d’entreprenariat. Il y a une économie créée autour d’un club et qui génère des richesses pour les autres parce qu’on remplit des stades de partout. Après, il y a d’autres clubs qui marchent avec des mécènes, ce qui ne me dérange pas, mais qui ne génèrent pas beaucoup pour les autres. Ils ne remplissent pas toujours leur stade et donc pas celui des autres. Leur engouement est pour l’instant pré-fabriqué »

  

 

Une période délicate aujourd’hui passée

 

 

 

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