Boudjellal: « Si Laporte demande à Delmas comment va son fils, il est passible d’une sanction. Ce n’est pas acceptable »

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Laporte a écopé de 3 semaines de suspension supplémentaires après son appel ! Une sanction alourdie que le club ne comprend pas. Le club a saisi le CNOSF

 

 

Interrogé par Rugbynews, Mourad Boudjellal déclare avoir écrit au Président Hollande

« Je défends certaines valeurs dans le rugby comme dans la vie. Bernard n’a jamais dit que M. Cardona était un escroc, qu’il était corrompu, ni qu’il s’est volontairement trompé pour nous faire perdre. Il a simplement dit qu’il était mauvais et je défends le droit de pouvoir donner son avis sur les compétences de quelqu’un. Je défends aussi le principe, surtout par les temps qui courent, de ne pas interdire à quelqu’un de parler. Ce sont des valeurs importantes dans notre pays et ces valeurs, dans le rugby comme ailleurs, il faudra y être très vigilant dans les années à venir… Parce que les mots ont un sens et interdire à quelqu’un de parler, ça a un sens. Après, si les gens n’ont aucune conscience politique, c’est leur problème. Moi, j’en ai une et je n’accepte pas qu’on interdise à Bernard Laporte de s’exprimer. Ça veut dire que si l’équipe marque un essai et que Bernard Laporte lève le pouce, il est passible d’une sanction. Si Bernard Laporte demande à Jacques Delmas comment va son fils, il est passible d’une sanction. Ce n’est pas acceptable. Ça peut peut-être exister en Corée du nord, mais pas en France. Ça, ce sont de vraies valeurs. S’il le faut, je serai Ali Baba contre les 40 voleurs (sic), mais je ne laisserai pas passer »

   

 

Qu’en pensez-vous ?

  

 

 

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