La LNR a signé un nouvel accord pour les droits TV du Top 14 avec Canal+ jusqu’en 2019 (voir ici). Ces droits seront un peu plus que doublé par rapport à l’ancien contrat

Interrogé par Var-matin, Boudjellal maintient vouloir une redistribution rationnelle des droits TV selon l’audience des clubs

« J’ai dit exactement qu’on commencerait par refuser les caméras de télévision si la répartition n’était pas équitable. Et si c’est vraiment n’importe quoi, cela pourrait aller jusqu’à un boycott. J’estime aujourd’hui que si les droits du Top 14 ont augmenté, c’est grâce à quelques clubs et présidents. Les clubs historiques comme Toulouse et quelques présidents qui ont investi très fortement dans le rugby. Je pense au Racing, au Stade-Français, à Montpellier et à Toulon. Que serait le Top 14 aujourd’hui sans ces présidents qui ont investi en faisant venir des stars internationales pour en faire, je reprends le communiqué de la ligue « le championnat le plus attractif du monde » ? Quels sont les clubs qui ont permis, lorsqu’il y a eu des discussions, de s’appuyer sur des audiences absolument exceptionnelles ? C’est tout ce que je dis ! Si maintenant on est dans un monde où certains investissent et d’autres récoltent, moi, ça me pose un problème »

Pour cela, Boudjellal a demandé au président de la LNR, Paul Goze, d’organiser une réunion avec les présidents de clubs pour trouver une solution

« J’ai demandé au président de la Ligue qu’il y ait très rapidement une réunion avec les présidents du Top 14. Et en même temps, j’ai demandé à Canal + de faire attention à ce que dans leur contrat avec la Ligue, ils puissent se libérer s’il y avait une autre compétition qui se créait. L’idée est d’avoir toute liberté dans la discussion, de ramener les choses à leur juste vérité. La vérité, c’est que c’est nous qui finançons le rugby et pas la Ligue qui nous finance. A un moment, les clubs ont la légitimité de dire: voilà comment nous souhaitons partager les richesses. Ceux qui gagnent l’argent savent le dépenser. Ceux qui ne savent pas veulent le gaspiller. Ensuite, il y a ceux qui veulent le partager. Pour partager, il faut avoir quelque chose à partager. Ça s’appelle « voler » l’argent des autres. Moi, je suis d’accord pour partager l’argent des autres, avec les autres »

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