Martin Castrogiovanni: « Un rêve qui se réalise »

 Le Rugby Club Toulonnais a présenté son nouveau pilier en provenance de Leicester, le célèbre international italien Martin Castrogiovanni

 

Après de longues négociations, Castrogiovanni n’a pas caché sa joie de rejoindre la Rade

« C’était une très longue période. Mais mon grand-père me disait toujours : ‘les belles choses viennent à ceux qui attendent.’ J’ai attendu et je suis très heureux d’être là. C’est une nouvelle aventure pour moi, je suis vraiment excité, c’est comme un rêve qui se réalise »

 

L’italien a hâte de découvrir le meilleur championnat au monde, le Top 14

« J’ai toujours dit que je voulais jouer dans le meilleur championnat d’Europe: le Top 14. C’est très physique et très différent de la Premiership, où il pleut souvent et où l’on joue moins. Les Français aiment jouer au ballon et même si je ne cours pas très vite, ça me plaît beaucoup »

 

Né en Argentine, Castrogiovanni adore l’ambiance bouillante de Mayol qu’il a pu constater en H Cup avec Leicester

« C’était vraiment un match difficile contre Toulon. Mais en même temps, le stade était très beau, avec une ambiance vraiment énorme. Quand les gens ont su que j’allais peut-être signer à Toulon, on me croisait en me disant ‘Pilou-Pilou’.

Je suis Italien, né en Argentine, j’ai un côté latin. J’ai aussi un côté un peu fou. Je prends vraiment beaucoup de plaisir quand je joue et qu’il y a du monde qui nous soutient avec passion. En Angleterre, ce n’est pas la même passion. Certes, il y a de bons joueurs là-bas, mais il n’y a pas le même engouement dans les tribunes. »

 

Enfin Castrogiovanni ne se considère pas comme une star et veut juste faire son boulot sur le terrain

« Je n‘aime pas le mot ‘stars’ parce que je suis un joueur de rugby comme tous les autres. Pour ma part, je ne pense pas du tout que je suis une ‘star’. Je suis juste là pour essayer de gagner. Par exemple, Jonny Wilkinson, soit disant, c’est une ‘star’ mais il ne se voit pas comme tel. Il est juste professionnel jusqu’au bout. Moi, je fais mon boulot. Je pousse en mêlée, je plaque. Je m’entraîne dur. Et je pense que lorsque les gens voient qu’un joueur donne tout ce qu’il a et mouille le maillot, ils le respectent. »

 

 

 

 

Un joueur motivé qui devrait régaler Mayol !

 

 

 

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