Pour le président varois, les joueurs se sont laissés aller vu leur place au classement. Mais si cette défaite fait mal, Mourad Boudjellal ne veut pas dramatiser et reconnaît la supériorité du Racing sur ce match dans l’envie notamment.
Interrogé par La Provence, Mourad Boudjellal n’est pas surpris par la défait mais a analysé les raisons de cet échec
« Je ne suis pas surpris par cette défaite.Je m’y attendais un peu. D’abord on s’est mesuré à une équipe du Racing Métro au complet. Ensuite celle-ci disputait une sorte de finale en vue d’une éventuelle qualification au terme de cette phase régulière. Si elle avait perdu à Mayol, cette perspective se serait probablement envolée. Du coup elle a fait preuve de beaucoup d’envie.
Vous savez, on ne sait pas forcément pourquoi on gagne. En revanche, on sait toujours pourquoi on perd. Avec Bernard, on a identifié les principales causes de ce revers. Compte tenu de la situation au classement, les joueurs ont certainement eu tendance à s’embourgeoiser. Le Racing avait davantage de gnaque et de volonté que notre équipe. Cette dernière a simplement joué sa partition tandis que notre adversaire a donné un concert exceptionnel »
Mais Boudjellal ne veut pas dramatiser, le RCT est toujours leader et idéalement placé pour finir dans les 6 premiers.
« Attention, il ne faut pas dramatiser les choses plus qu’il ne faut: on a 23 points d’avance sur le Racing. On est toujours en mesure de se qualifier directement pour les demi-finales. On redevient outsiders et on est mieux dans ce rôle alors que beaucoup nous avaient installés au rang de favoris »
Une bonne réaction du président qui dédramatise cette défaite et qui enlève le statut de favori au RCT. Un mal pour un bien ?
