Devenu entraîneur depuis la saison dernière, l’ancien demi de mêlée est revenu sur ce changement dans sa vie et sur sa vision du métier de coach. Très heureux à Toulon, Mignoni apprend tous les jours et s’éclate.
Interrogé par La Provence, Mignoni a confié qu’il adoré son nouveau rôle et son apprentissage permanent
« J’ai toujours aimé ça ! Depuis un an et demi, j’officie à ce poste d’entraîneur à plein temps et je peux dire que je suis piqué ! Là, en plus, je suis à la bonne école avec Bernard. Cela se passe très bien avec lui. En fait, c’est comme quand je jouais; j’ai envie d’apprendre tout le temps. C’est une remise en question permanente et c’est davantage le cas lorsqu’on est entraîneur. »
Mignoni revient également sur la différence entre être joueur ou entraîneur
« Quand on est joueur, il y a le match le week-end. Mais quand on est entraîneur, on est sur le pont tous les jours et même tous les instants. Rien n’est jamais acquis. C’est un métier passionnant, mais c’est un métier de dépressif aussi ! Attention, c’est le bon côté d’un dépressif ! On est un peu obsédé : on aime le jeu. On est dans une bulle en quelque sorte et parfois, il faut donc savoir prendre de la hauteur par rapport à tout ça. Du coup, justement, c’est bien de bosser avec quelqu’un comme Bernard, car il a beaucoup plus de hauteur en raison de son vécu et de son expérience. Je suis là pour progresser. »
Il confirme aussi sa volonté de vouloir poursuivre sa carrière d’entraîneur au RCT
« Je l’espère vraiment, mais la priorité consistait à prolonger les joueurs. Le président s’y est appliqué et il faut le féliciter, car si l’ossature du groupe reste en l’état depuis deux saisons maintenant, c’est grâce à lui, mais aussi à Bernard. Je suis heureux de voir tous ces joueurs resigner au club. Aujourd’hui, cette stabilité et le travail accompli portent leurs fruits. »
En tout cas le RCT s’est trouvé un formidable coach des trois quart la saison dernière !
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