Boudjellal fustige la commission de discipline et réclame des dommages et intêrets

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Interrogé par La Provence, Boudjellal fustige les instances fédérales et en particulier M. Martin et M. Guers membres de la commission.

 

Boudjellal a donc énuméré les points, qui selon lui, ont  été mal faits dans cette affaire. Le  président du RCT est direct dans ses propos et veut être dédommagé considérant que Hayman aurait du jouer la finale:

 

Ce que je constate c’est que les avocats du joueur ont bien dû gêner M. Martin et sa Commission puisqu’elle n’a pas eu le courage d’étendre la sanction et qu’elle n’a pas trouvé quoi répondre et que finalement Carl Hayman n’a pas joué non pas en application de la sanction de l’ERC mais au titre de la suspension conservatoire illégalement décidée par M. Martin illégalement maintenue au-delà du 8 juin.

Je ne suis pas juriste mais je sais lire et je lis dans le règlement (art. 29.6) que la suspension conservatoire dure « jusqu’à l’examen du dossier ». Donc l’examen ayant eu lieu le 8 juin, Carl Hayman aurait dû jouer le 9 juin que cela plaise ou non à M. Martin. Mais M. Martin change les règles au cours de la partie. Facile de gagner dans ces conditions !

J’ai lu aussi dans le règlement (art. 19) que la convocation doit arriver au joueur 8 jours avant la séance et 7 jours ça ne fait pas 8. Mais M. Martin réinvente l’arithmétique sans doute. Il a pourtant démontré dans le passé qu’il savait très bien compter. J’ai lu aussi qu’il fallait lui adresser la convocation à son domicile ou à domicile élu. Le Président Martin n’a fait ni l’un ni l’autre. M. Martin fait ce qu’il veut.

Enfin, l’ERC n’avait pas notifié sa sanction au joueur et ça, la Commission reconnaît qu’il fallait le faire et que ce n’était pas fait puisqu’elle demande à l’ERC de s’en justifier. Mais alors il fallait simplement rejeter la demande de l’ERC qui n’avait qu’à venir s’expliquer car j’ai lu le règlement et c’est au cours de l’audience seulement que l’ERC pouvait et devait s’expliquer (29.5).

Pourquoi M. Martin a-t-il avantagé l’ERC alors que les avocats avaient par télécopie deux heures avant l’audience et après consultation du dossier sur place relevé que l’ERC avait notifié la sanction au club et non au joueur comme il le fallait. S’ils l’ont fait, c’est pour que le dossier ne soit pas modifié entre temps. Or, la Commission dit dans sa décision que M. Martin a échangé avec l’ERC avant l’audience. Ce n’est pas prévu par le règlement. Mais est-ce que les règles s’appliquent à M. Martin et à sa commission ? Pourquoi demander à l’ERC si elle a notifié sa sanction au joueur alors que la Commission a la réponse au dossier ?

M. Martin dit qu’il devait vérifier la conformité au droit. Mais de quel droit parle-t-il ? Le sien sans doute. Car 7 jours au lieu de 8 c’est violer les droits de la défense du joueur et c’est facile à juger, non ? Enfin, je rappelle à M. Martin qu’étant administrateur du Biarritz Olympique et que la faute est commise sur un joueur de ce même club, il est donc juge et partie dans ce dossier, ce qui est interdit en droit français.

Je réfléchis, et le joueur aussi, à une action en dommages et intérêts contre la FFR et je réfléchis aussi à la manière de faire évoluer les choses à l’avenir. Cela prendra le temps qu’il faudra mais on verra à la fin.« 

 

Boudjellal réouvre donc le dossier Hayman de manière virulente

 

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