Interrogé par le site officiel du Stade Toulousain voici ce qu’a déclaré le manager Toulousain:
Guy, c’est une semaine placée sous le signe du pilou pilou ?
J’ai du respect pour l’adversaire, j’ai du respect pour ce qu’il représente. Ça fait partie de la culture de Toulon, nous y sommes habitués. Pour tout vous dire, que ce soit en 1985 ou 1989, quand nous battons le RCT en finale, je ne me rappelle pas vraiment du pilou pilou.
Depuis la remontée de Toulon, c’est la première fois que Toulouse jouera à Mayol. C’est une ambiance particulière qui règne là-bas ?
Vous savez, quand vous jouez au Stadium avec 35 000 Toulousains, je pense que l’ambiance est également très importante, comme elle peut l’être à Perpignan ou sur tous les stades ou le public est chaleureux et respectueux. Et c’est à mon avis une très bonne chose d’avoir ce genre de public dans le rugby.
Que penses-tu du couple Laporte-Boudjellal ?
C’est une association de compétences. Effectivement, quand un président comme celui de Toulon, après Philippe Saint-André, fait venir Bernard Laporte, on sent qu’il y a une réelle volonté d’amener ce club vers le très haut niveau.
Je vois un club qui progresse chaque année, et qui, même s’il dérange certains, a beaucoup d’ambition. Ce qui est sûr, c’est que cette équipe se retrouve en finale de Coupe d’Europe et va jouer les phases finales du championnat. Je l’interprète de façon très positive, car une fois de plus, on se rend compte qu’il y a de la compétence à Toulon.
Au Stade Toulousain, on ne cultive pas trop les sorties dans la presse, contrairement à Toulon ?
Chacun a sa culture, chacun a sa façon de voir les choses. Je crois que l’adversaire respecte notre façon de faire, à nous de respecter la leur.
C’est un modèle qui est dans l’ensemble très différent de celui de Toulouse ?
On a vu que le Stade Toulousain, depuis des années, a réussi à progresser, à se remettre en question… Nous avons vécu des moments très forts, des moments plus difficiles. Si l’on se réfère à la couleur du maillot, on ne peut pas dire que Toulon soit si différent. C’est un club qui part peut-être d’un peu plus loin, mais sur les prochaines années, je suis convaincu qu’il faudra compter avec eux.
Au niveau du recrutement, on voit également deux fonctionnements disparates ?
Nous essayons d’avoir un équilibre entre la formation, le recrutement français et le recrutement étranger. Nous avons peut-être un vécu un peu plus important qui nous permet de faire sortir des jeunes. Lorsque tous les meilleurs joueurs français sont déjà disséminés dans un certain nombre de clubs, pour pouvoir rivaliser, il faut quand même aller chercher des joueurs étrangers. C’est un peu la problématique que rencontre Toulon.
Quelles sont vos ambitions pour ce déplacement à Toulon ?
Préparer la demi-finale, continuer à progresser, essayer de trouver des repères sur lesquels nous allons pouvoir bâtir la suite de notre saison. Quand nous aborderons les phases finales, nous n’aurons qu’un objectif : être le meilleur possible.
Il faudra également éviter de nouvelles blessures ?
Il reste deux matchs avant les demi-finales. On est certains, avec le staff, que les meilleurs joueurs qui ne sont pas blessés doivent jouer pour pouvoir travailler. Si on leur évite ce genre de rencontre, il ne leur restera qu’un seul match, contre Montpellier. Il y aura donc une équipe très compétitive contre Toulon.
Nous allons essayer de prendre du plaisir sur le terrain, de rivaliser avec cette équipe toulonnaise qui est finaliste européenne et qui a pour ambition d’être championne de France.
Novès respecte donc énormément le RCT qu’il prend pour un sérieux candidat au titre