Communiqué des Fils de Besagne: « Le scandale de la billetterie de l’EPCR pour la finale »

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Suite aux places gratuites proposées dimanche par Tickemaster (voir ici), l’association des Fils de Besagne est forcément en colère

Le bureau des Fils de Besagne a communiqué sur son forum officiel (ici) son indignation

 

 

Voici le communiqué:

 

L’histoire des coquilles vides et des valeurs de l’ovalie : l’œuf (EPCR) ou la poule (aux œufs d’or)?

A quelques jours d’une finale de Champions Cup, un véritable scandale qui passerait presque inaperçu, est en train de se dérouler via la formidable instance de l’EPCR créée il y a moins d’un an.
Par coquille vide nous pourrions symboliser ce à quoi risque de ressembler le temple du rugby mondial, à savoir Twickenham, tant il pourrait sonner creux à l’heure du coup d’envoi de cette finale Samedi prochain. Enfin, les choses s’organisent justement pour éviter un tel fiasco, l’EPCR s’est largement activée en coulisse pour que le vide se transforme en gratuité; car oui, l’instance européenne tels David Copperfield ou Kamel le magicien a ce pouvoir….Et puis, il s’agirait de ne pas oublier cette loi ultime de la nature : l’EPCR a horreur du vide.
Alors que la totalité des supporters français, toulonnais et clermontois en premier lieu, ont acheté leur place dès l’accession de leur club en finale, voire même plus tôt pour les plus prévoyants, l’EPCR a décidé de mettre en place dernièrement un dispositif de gratuité permettant d’acquérir deux billets offerts pour toute demande effectuée sur le site Ticketmaster.com.
L’extrait d’une réservation réalisée Dimanche par les journalistes de Nice Matin, vous démontre ci-contre la possibilité d’avoir pu acquérir pendant deux jours, deux places de stade généreusement offertes par l’instance européenne, seule 1 £ étant facturée par place offerte au titre de frais de réservation.

Ce dispositif de gratuité était donc censé pallier le manque d’enthousiasme du public pour assister à cette finale continentale « délocalisée » à Londres alors qu’elle oppose deux clubs français. Les estimations donnent en effet un stade de Twickenham à moitié vide, une des deux plus faibles affluences de l’histoire pour une finale européenne.
Ainsi, pour sauver les apparences et l’absence d’attrait pour cette finale, l’EPCR, qui depuis sa création se distingue par ses atermoiements, ses forfaits et son manque d’ambition pour développer les compétitions dont elle a la charge, prouve aujourd’hui qu’elle est ce grand tout, cet ensemble vide créé exclusivement pour encaisser des droits télés, le fruit de contrats de partenariat en théorie juteux et le produit de billetteries, chose qui nous intéresse dans le cas présent.
Oui l’EPCR est bel est bien cette coquille dont nous souhaitions vous parler !
L’épisode de la demi-finale opposant le RCT à la province du Leinster l’a déjà prouvé, l’EPCR confiant l’organisation au sport amateur par le biais des comités complètement dépassés par l’événement, ce qui a abouti à un fiasco, fiasco en terme de popularité à Marseille mais pas au niveau financier puisque les « technocrates » de cette instance sont très bons en calcul, qu’ils savent parfaitement définir un seuil de rentabilité et donc organiser leur billetterie autour de leur seul intérêt financier.
La politique de l’EPCR est donc bien de vendre une quantité suffisante de billets à des prix suffisamment élevés pour s’assurer la recette, en d’autres termes se gaver sur la quantité minimale de commandes représentées par la demande des amateurs ou passionnés de rugby. Les prix exorbitants pratiqués au Vélodrome l’ont montré et l’EPCR récidive aujourd’hui pour cette finale à Londres. La mission des « financiers suisses » (nous expliquerons ce terme par la suite) est donc bien de vendre non pas un maximum de billets à bas prix pour favoriser l’attractivité du rugby, mais bien de vendre un minimum de places à prix d’or, dans une fourchette allant de 68 € (les places à 54 € au sommet de l’Everest derrière les poteaux étant volontairement omises tant elles sont indécentes) à 112 euros, pour rentabiliser le plus rapidement l’évènement.
Les «cochons de payeurs» que nous sommes, qui en plus de leur aller/retour en avion et de leur éventuelle chambre d’hôtel, ont acquis le sésame en payant le prix fort, ont participé à remplir de moitié la coquille vide que sera Twickenham et ont enfin permis d’approvisionner en euros, à moitié pleinement mais à moitié tout de même, la coquille vide qu’est l’EPCR. Celle-ci peut désormais se charger de distribuer gratuitement la moitié vide et tant pis pour ceux qui peuvent se sentir lésés voire escroqués pour le coup !
Aujourd’hui, ce dispositif de gratuité mis en place pendant deux jours a été stoppé dans la hâte, L’EPCR ne trouvant, devant le tollé provoqué en France, comme seule excuse que celle du bug informatique… En plus de nous considérer ouvertement pour des cochons de payeurs, ils s’imaginent désormais qu’ils peuvent impunément nous prendre pour des ânes!
Pour le « technocrate » de l’EPCR qui ose tout, peu importe donc que le rugby ne réunisse pas, qu’une finale continentale ne soit pas l’occasion d’une fête populaire, qu’elle ne suscite pas d’enthousiasme, peu importe si elle doit n’être réservée à l’avenir qu’à une élite tant qu’elle génère des codes bancaires en quantité suffisante.
« L’EPCR coquille vide » a rempli, à minima certes, mais a rempli ses caisses. L’EPCR a horreur du vide quand elle considère la monnaie qu’elle peut engendrer. Mais l’heure n’en est plus à capitaliser sur le dos de ces cochons de payeurs, cet exercice est désormais abouti… Et puis les droits télévisuels sont déjà encaissés. Il faut maintenant sauver les apparences et donc offrir un maximum de places pour que la coquille vide de Twickenham sonne un peu moins creux, même si c’est désormais une certitude, elle n’apparaîtra pas pleine comme un œuf.
L’ offre de gratuité était là pour ça… Mais là où elle était encore plus perverse c’est qu’elle ne pouvait intéresser que le public local à l’évènement, que les locaux résidant de l’autre côté du Channel, puisque la nécessité d’organiser leur voyage et donc d’anticiper l’achat des billets n’aura pas permis aux passionnés de Toulon et Clermont de bénéficier de ces généreux dons de places. Cette impression est confirmée par la dernière braderie de billets à la mode sur Londres, organisée cette fois avec le soutien de l’Aviva Premiership (Ligue anglaise) et de la RFU (Fédération anglaise)  qui offrent toutes deux un billet pour la finale de Champions Cup moyennant une place achetée pour la finale du championnat anglais. Ainsi donc, cette EPCR, en plus d’être élitiste par la nature des tarifs proposés, se veut discriminatoire de par les avantages commerciaux ou les dons en terme de billetterie qu’elle consent à certains, tout en ayant préalablement pris soin d’en avoir exclu certains autres. « Messieurs les Français…..Achetez les premiers !!! »
Voilà un positionnement en définitive « so british », une attitude digne des plus grands gentlemen, qui nous ferait presque soupçonner qu’elle puisse avoir un fond d’honnêteté, et presque oublier qu’au passage la France compte des représentants « so frenchy» au sein de cette coquille vide que nous savons maintenant à moitié pleine d’euros.
Les représentants français de la FFR et de la LNR siégeant à l’EPCR, ont sans doute des préoccupations plus sérieuses à traiter actuellement, comme trancher entre l’anguille truffée et ses petits lardons ou le confit de canard sauce grand sauveur (des valeurs … èh, bien entendu) pour le repas d’avant match entre amis. On pourrait « a’mendonné » aisément l’imaginer opter pour tel hôtel et ses étoiles, sans oublier le choix toujours cornélien de savoir qui seront leurs élus/invités du jour. Vous pouvez dormir tranquille, ceux-là défendent à coup sûr les intérêts du supporter français!
En cela, nous reconnaissons là, la digne succession de Jean-Pierre Lux qui a toujours œuvré pour que Français, Anglais et Celtes (ou assimilés) bénéficient de la même considération, pour que les supporters soient une composante tellement respectée, jamais considérée comme des vaches à lait. Ils peuvent être fiers aujourd’hui de leur inaction dans la mission qui leur est en principe dévolue en tant que représentants français, et donc de leur collaboration dans cette grande entreprise si généreuse pour les uns en n’omettant pas de taxer les autres : L’ERC est morte…. Vive l’EPCR!
Inutile de se demander ce qui a pu changer au sein de cette toute jeune et nouvelle coquille vide créée dans la précipitation, habillée d’un nouveau logo, symbolisée par une nouvelle coupe, installée ou plutôt déclarée par une adresse postale à Neuchâtel en Suisse, que nous reconnaissons tous comme étant l’autre pays du rugby… Inutile donc de chercher l’apport que pourrait être pour le grand public ce grand néant helvétique toujours dirigé par les mêmes prototypes.
Toutefois, le temps est venu de nous poser la question hautement philosophique de savoir, au fond :
Est-ce que ce sont ces satanées valeurs de l’ovalie qui engendrent ce genre de coquille vide ? Ou bien est-ce que ce sont ces coquilles vides qui génèrent tous ces flux de valeurs (du rugby…)?

Pour tenter de répondre à cette énigme ô combien métaphysique, nous conviendrons sans grand problème que dans l’expression « les valeurs du rugby », il suffit de visualiser la seule et unique valeur que représente le pognon, les seules valeurs mercantiles qui animent ces castes dirigeantes à la tête de ces coquilles vides plus ou moins importantes (Fédérations, EPCR et Board).
L’EPCR n’a comme valeur que les devises qui l’enrichissent… Et si nous avions de notre côté une devise à retenir de ce triste épisode, elle serait donc :
« Messieurs les cochons de payeurs… Payez donc les premiers !!!! »

LE BUREAU DES FILS DE BESAGNE.

 

 

Une situation qui exaspère forcément les supporters qui ont payé plein tarif leur billet

 

 

 

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