Le RCT compte dans ses rangs des joueurs de renommé mondiale qu’il faut gérer au quotidien ce qui pourrait être compliqué mais il n’en est rien.
Interrogé par Sport24, Laporte déclare que ces joueurs sont faciles à gérer et qu’il n’ont aucun passe droit
« D’abord, on n’a pas plus de stars qu’à Clermont ou Toulouse. On n’a que cinq ou six grands noms même si, c’est vrai, ils prennent de la place (sourire). Ces «stars» ne sont pas difficiles à manager car les très bons adorent la critique de l’entraîneur. Le champion n’attend pas qu’on lui dise toujours c’est bien. Il sait que ce n’est pas toujours bien. Certains les traitent de mercenaires alors que ce sont vraiment de bons mecs. Wilkinson, Botha, Giteau, Hayman… sont tournés vers les autres. Ils sont travailleurs, exemplaires, ambitieux, passionnés. Pour un coach, c’est une chance fabuleuse. Par le passé, certains grands noms n’avaient pas laissé la même image à Toulon. Alors, avant qu’ils ne signent, je parle avec eux pour voir s’ils viennent en vacances ou s’ils ont envie de laisser leur trace. C’est primordial l’état d’esprit. Et c’est l’une de nos forces cette saison.
Je traite tous les joueurs de la même façon. Quand on fait une séance vidéo, surtout pas d’inégalité ! Si Bakkies Botha a fait un truc pas bien, je lui dis. Tout le monde doit être logé à la même enseigne. Après, ces joueurs ont compris qu’en suivant leurs exemples, en jouant à leurs côtés, ils grandissaient. Quand ils voient Jonny, le plus extrême d’entre eux, arriver une heure avant l’entraînement et rester deux heures de plus après, ils comprennent qu’il n’y a pas de hasard. Qu’il faut bosser. Désormais les jeunes du centre de formation restent un peu plus. Ils leur ont transmis ces valeurs : de vouloir toujours aller plus loin, de ne jamais se plaindre. Je suis d’accord quand on dit qu’il y a trop d’étrangers dans le Top 14. Mais ceux-là, les très bons, on en a besoin. Car ils font indéniablement progresser les autres… »
Des stars au service du collectif donc !
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