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Philip Fitzgerald répond aux questions de ParceQueToulon.com

2 fois champion de France de Pro D2,  Fitzy a marqué le club et ses supporters par sa fidélité et son engagement, si bien qu’il avait une banderole à son nom qui siégeait en tribune !

Les supporters Toulonnais ont aussi salué le parcours de ce joueur exceptionnel en l’élisant talonneur du RCT de la décennie 2000-2010 sur le site de Var-matin.

Nous avons voulu prendre de ses nouvelles et avoir son regard expérimenté sur les jeunes, le club et les résultats de cette saison.

Merci Fitzy d’avoir bien voulu prendre le temps de répondre à nos questions !

Voici donc l’interview, dans un français impeccable :

Merci beaucoup! Cela se passe très bien. Je suis très content d’entamer cette formation. Le sportif en quête de reconversion a besoin de retomber vite sur ses pieds. Je suis heureux d’être sur cette voie.

C’est toujours possible, peut-être pas d’actualité, mais j’aimerais m’y rendre plus souvent en tout cas.

Ce sont de très bons joueurs que le RCT a le devoir de garder et d’en faire, a long terme, ses deux titulaires. Ils ont déjà beaucoup d’avance au niveau du bagage technique, avec du temps de jeu ils vont mûrir encore plus.  Je me fais pas de souci pour eux. Ils sont complémentaires. Orioli est un très bon lanceur qui est très rapide. Ivaldi est un combattant né, un vrai leader. Difficile de trouver des points faibles aux deux.

Il y a tellement de paramètres à prendre en considération. C’est un travail d’horlogerie qui demande du temps, de la patience et de l’intelligence. Ils vont trouver la recette.

Son expérience, sa densité physique, son charisme, il a beaucoup de choses à apporter.

La descente en 2000, la finale perdu a Nîmes contre Montauban en 2001. La montée magique de 2005 suivi par le déchirement du groupe avec le trio Champ Hueber Louvet. L’arrivée de M. Boudjellal. Tana Umaga.

Le plus important est le vécu ensemble. Ensuite, il est bien de se croiser et de raconter les histoires et des anecdotes, se rappeler les moments forts et les moments difficiles. Qu’on se voie souvent ou pas, l’essentiel est là.

Que je suis tellement fier d’avoir porté ce maillot pendant 12 ans de ma vie et la chaleur et le soutien des supporteurs ont été extraordinaires, je ne l’oublierai jamais. C’est le public le plus passionné du monde. J’ai eu l’honneur d’avoir cette banderole « Fitzy de Besagne » pendant des années dans la tribune, que je joue ou pas, et j’ai eu le privilège de jouer mon dernier match (face aux Scarlets) à Mayol et il est difficile de rêver d’une meilleure issue à Toulon.

Merci encore Fitzy !

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