Le taux de JIFF restera à 55% de l’effectif mais un programme incitatif qui verra le versement de ressources financières aux clubs qui respectent un certain nombre de JIFF alignés par feuille de match a été mis en place pour les saisons prochaines (voir ici)
Le Salary Cap sera lui aussi toujours en vigueur
Intérrogé par La Provence, Boudjellal est furieux contre ces mesures et annonce qu’il va saisir la justice
« Le Salary Cap est une aberration complète. La Ligue l’a confondu avec le fair-play financier. Ce n’est pas du tout pareil. Bien sur, je suis favorable à ce dernier qui consiste à ne pas dépenser plus d’argent que l’on en génère. Mais le Salary Cap, lui, freine les compétences. C’est une atteinte a la liberte d’entreprendre. C’est la raison pour laquelle je vais attaquer en justice le Salary Cap et les JIFF à Bruxelles. J’ai nommé un gros cabinet d’avocats parisien qui est specialiste dans ce genre de problematiques et qui a travaillé sur ce dossier pendant plusieurs mois. On se lance dans ce combat avec l’espoir de gagner. »
De plus Boudjellal va aussi s’attaquer à l’IRB sur les obligations avec ses joueurs internationaux
« Je vais également entamer une autre procédure en terme du Droit du travail sur la rémunération des internationaux. Dans le Droit du travail français, j’estime que lorsque des joueurs français ou étrangers ne sont pas sur leur lieu de travail, ça s’appelle du sans solde. Cette semaine, par exemple, je devais des conges payes a des joueurs (Bastareaud et Castrogiovanni) sur du temps qu’ils n’ont pas passe chez moi (lors de la tournée de novembre des équipes de France et d’Italie). Je suis donc en train de consulter un autre cabinet d’avocats pour voir si le reglement de l’IRB (Fédération internationale de rugby) est en phase avec le Droit social français. Il faut que les dirigeants du rugby mondial prennent en consideration le paysage du rugby d’aujourd’hui. Le temps est venu de mettre un peu d’ordre dans le rugby. Puisque les dirigeants des hautes instances ne sont pas capables de défendre les clubs, eh bien, nous allons nous défendre nous-mêmes maintenant. »
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